R

A

P

P

O

R

T

L'efficacité des coccinelles en lutte intégrée

218
Prénom de l'étudiant Marjolaine
Nom de l'étudiant Dessureault
Prénom du conseiller Valérie
Nom du conseiller Fournier
Titre
Les coccinelles et la régie de nos agro-écosystèmes: font-ils bon ménage?
Sujet
L'efficacité des coccinelles en lutte intégrée
Année
2009
Type
PLG
Numéro de local où se situe physiquement le document
Numéro du document
Mots-clès
Lutte intégrée, coccinelle, Coccinellidae, prédateur du puceron, agro-écosystème, ennemis naturels, régie agricole
Date de mise à jour 2009-04-13
Résumé
RÉSUMÉ
La sollicitation pour une agriculture plus durable fit naître, dans la seconde moitié du vingtième siècle, la notion de lutte intégrée. Le principe de la lutte intégrée est d’utiliser tous les moyens et techniques utiles au contrôle des organismes nuisibles de façon efficace, économique et respectueuse de l’environnement. Entre autre, la valorisation des populations de coccinelles, un prédateur important du puceron, a été considérablement étudiée pour son intégration dans les plans de lutte intégrée.
La valorisation d’un agent de lutte naturelle comme la coccinelle est une méthode demandant un savoir considérable des facteurs affectant la dynamique de la population. En raison de toute cette complexité, il est justifié de s’interroger sur la capacité des agriculteurs, à tirer le plein potentiel des populations de coccinelles. Encore à ce jour, la lutte chimique reste au premier rang des méthodes de contrôle des ravageurs. Ainsi, il est pertinent de poser l’hypothèse selon laquelle la régie de l’agro-écosystème en lutte intégrée ne permet pas aux populations de coccinelles d’agir en tant que moyen de lutte efficace.
Même si les insecticides, selon un programme de lutte intégrée, doivent être utilisés en dernier recours, une simple application peut avoir un impact considérable sur le taux de survie et sur la fertilité des populations de ces prédateurs. De plus, la croissance et la fertilité des coccinelles sont largement affectées par la précarité de leur source principale de nourriture dans les champs agricoles, soit le puceron. Finalement, la présence et la persistance des coccinelles sont influencées par la composition et la structure des habitats agricoles. Ces agro-écosystèmes ne répondent actuellement pas à leurs besoins nutritionnels et ne fournissent pas suffisamment de refuges estivaux et hivernaux.
En conclusion, les coccinelles présentent un potentiel élevé pour contrôler les pucerons mais notre capacité à leur fournir un environnement favorable pour leur établissement est encore limitée. Des recherches au champ, évaluant des systèmes de production incluant ces prédateurs comme moyen de lutte naturel, seraient à préconiser.